Ibanez GF1 : la Superstrat qui conquiert la Chine
Ibanez élargit son horizon guitaristique au-delà de ses traditionnels partenariats américains. Après avoir collaboré avec des artistes suédois, autrichiens et allemands, la marque japonaise pose ses regards sur la Chine, pôle émergent incontournable de la scène mondiale. C’est avec Gaofunk, virtuose pékinois aux influences hendrixiennes, qu’elle lance la GF1 : une Superstrat moderne qui mélange héritage et innovation.
La GF1 s’inspire visuellement de la mythique Number One de Stevie Ray Vaughan, avec sa finition Tri-Fade Burst trois tons, son accastillage doré et ses micros à capots blancs. Mais elle puise son ADN technique dans la gamme AZ d’Ibanez. Au programme : un corps en aulne avec chanfreins de confort généreux, un manche en érable torréfié au profil AZ Oval C, et une touche en palissandre aux 22 frettes inox traitées Prestige pour un confort de jeu optimal.
L’électronique mérite une attention particulière. Ibanez a confié l’électroacoustique à Seymour Duncan avec une configuration HSS exclusive : un Hyperion au chevalet (aimant Alnico 5, sortie modérée) accompagné de deux simples bobinages Fortuna développés spécialement. L’accastillage Gotoh complète l’ensemble avec son vibrato T1702B et ses mécaniques à blocage Magnum.
Pour le moment, la GF1 reste une exclusivité chinoise, disponible uniquement sur le marché local. Un détail à retenir si vous prévoyez un voyage en Asie de l’Est !
Source originale : Guitariste.com