À l’occasion du dernier concert de Black Sabbath à Birmingham le 5 juillet dernier, Gibson réédite son micro signature historique : le humbucker Tony Iommi. Premier artiste à bénéficier d’une telle distinction chez le constructeur en 1997, le guitariste du doom metal a marqué l’histoire en passant des P90 de sa légendaire SG « Monkey » aux humbuckers à haut niveau de sortie dès le milieu des années 70. Cette réédition intervient quelques semaines après la disparition d’Ozzy Osbourne, donnant une dimension émouvante à ce retour.

Le Gibson Tony Iommi Signature Humbucker se reconnaît immédiatement à son design épuré, sans plots apparents sur le capot — une caractéristique avant-gardiste en 1997 que plusieurs marques ont depuis adoptée. Sous le capot lisse, on découvre un mélange d’aimants céramique et Alnico 2 offrant une résistance de 16 kOhms, comparable au Seymour Duncan Distortion. Paraffiné et enduit d’époxy pour éviter la microphonie, ce micro haute-gain livre une sortie massive, taillée pour le heavy et le doom, loin de toute compromission funk.

Gibson promet « un son ultra-puissant, un sustain incroyable et des aigus cristallins, même en saturation maximale ». Un défi technique majeur puisque Iommi joue accordé bas en Do dièse avec des cordes légères (9-42) pour ménager ses doigts accidentés. Conserver la clarté dans ce contexte haute-gain exigeait un travail particulier sur les fréquences aiguës. Livré en quatre fils pour une flexibilité de câblage optimale, ce humbucker promet de vous rapprocher du son légendaire du maître du doom — même si le toucher personnel restera toujours l’ingrédient essentiel.

Source originale : Guitariste.com