Le format lunchbox s’impose désormais comme une alternative crédible aux têtes d’amplis traditionnelles. Bad Cat rejoint la danse avec l’Ocelot, un 20 watts compact qui incarne parfaitement cette tendance. Doté de deux lampes EL84 réputées pour leur efficacité à bas volume, cet ampli peut basculer sur 1 watt via un simple interrupteur façade. Trois lampes 12AX7 au préampli promettent un gain mesuré, loin de l’agressivité débridée de certains concurrents. L’Ocelot séduira autant le musicien confiné cherchant le son à lampes sans réveiller les voisins que le roadie en quête de polyvalence.

Sur le plan des fonctionnalités, Bad Cat a pensé à tout. Deux canaux (clean et saturé) bénéficient d’une égalisation trois bandes partagée, tandis que le canal drive propose un mini-switch lo/hi pour affiner la texture de distorsion. La vraie surprise ? Un partenariat avec Two Notes qui intègre une version allégée du Torpedo : six IRs émulant des cabinets Bad Cat, sortie XLR ligne, et fonction loadbox pour jouer au casque sans cabinet externe. Prise casque, boucle d’effets, entrée MIDI, USB-C et connectique footswitch complètent l’arsenal.

Affichée à 1399 euros, cette lunchbox se positionne comme un outil sérieux pour le live, le studio et la maison. Seul petit reproche : l’absence d’impédance 4 ohms à l’arrière, une limitation pour les cabinets fonctionnant sur cette valeur. Mais dans son petit boîtier illuminé, l’Ocelot embarque tout ce qu’il faut pour rivaliser avec les poids lourds, en beaucoup plus léger et discret.

Source originale : Guitariste.com